Cette fois, c'est le tour du Bazar de la Littérature. Comment suis-tombé sur cet avis de lecture ? J'étais sur Internet, je cherchais la date exacte de publication de mon recueil pour voir s'il pouvait être envoyé à un prix littéraire (le Prix Boccage en l'occurrence). C'est en regardant les résultats que je vois apparaître le titre de mon livre sur le site du Bazar de la Littérature. Je ne me souvenais pas avoir déjà lu sa critique. J'ai cliqué.
Pour commencer, j'ai été agréablement surprise par l'élégance du site, c'est très lisible. Les critiques sont toutes approfondies et "très franches".
En quelques mots, disons qu'il y a du bon et des points à améliorer. La première nouvelle (qui est le premier volet de l'histoire) remporte tous les suffrages :
"La première, baptisée Les Lions bleus démarre en 1772, sur un navire négrier qui fait route vers les Amériques. Cette histoire a ma préférence car je m’y suis facilement laissée immerger. Je visualisais le navire, les cales, les esclaves, la maladie, la mort… et les attaques. J’y ai cru."
C'est assez étonnant : certains lecteurs préfèrent la première nouvelle, d'autres la seconde, d'autres la troisième. J'ai tout de même l'impression que la première histoire, celle sur le navire négrier, fait consensus. Les deux histoires adoptent des structures plus complexes, avec des aller-retour dans le temps, des bonds dans l'histoire, certains lecteurs peuvent être désarçonnés, tandis que d'autres apprécient l'effet produit sur le récit, l'impression d'accélération. Je dois tout de même y faire attention. C'est une bonne leçon pour moi.
C'est vrai aussi que j'avais beaucoup travaillé sur le premier récit. C'était le grand ménage de printemps, j'avais tout inspecté, du grenier à la cave. J'avais dû abattre des cloisons, revoir le papier peint, la décoration. L'avantage avec le traitement de textes, c'est que tous les gravats se retrouvent très vite dans la corbeille.
Cela ne veut pas dire que les deux autres récits n'ont pas bénéficié d'une relecture attentive, avec la réécriture de passages entiers, mais ce sont des récits plus anciens, dont l'histoire me hantait depuis longtemps et qu'il me tenait à cœur de voir publiés un jour. C'est chose faite. Comme tout artisan, on ne cesse jamais de s'améliorer en pratiquant.
Pour preuve, je travaille depuis un certain temps sur mon prochain roman. En attendant, j'ai envoyé une nouvelle à un appel à textes "spécial Cthulhu". H. P. Lovecraft étant l'un des auteurs qui m'a le plus marqué, j'avais particulièrement envie de lui rendre hommage.
C'est chose faite : je viens d'apprendre que ma nouvelle a été retenue pour publication dans le prochain numéro de la revue Horrifique, "le plus ancien fanzine au Canada". J'en reparlerai dans un prochain post.
En attendant, je souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année à tou.te.s mes lecteurs.trices !
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