C'est à l'occasion du festival des science-fiction les Mycéliades que la médiathèque de Guérande m'a contacté. J'étais déjà intervenu deux fois par le passé et la nouvelle responsable, qui avait reçu de bons échos des ateliers, attendait de me voir à l'œuvre 😏. En tant qu'auteur des littératures de l'imaginaire, la science-fiction est un genre que j'affectionne, même si "le genre" est plus large que cela et peut englober également la fantasy, le fantastique, le steampunk, le dark romance, etc. L'atelier a été l'occasion de parler de la science-fiction (dans laquelle nous vivons déjà, avec le téléphone portable, l'intelligence artificielle, la découverte d'exoplanètes...) mais surtout d'écrire des histoires, de plus en plus longues, jusqu'à inventer à plusieurs un scénario de film de SF. J'ai aussi eu le plaisir de retrouver Hélène, une ancienne participantes de nos ateliers d'écriture à Guérande, qui en profité
Pour écrire, il me faut un plan. Un squelette. Une espèce de filet tendu entre deux moments de l'histoire. Le début et la fin. Mais le début de l'histoire n'est pas nécessairement le début dans la chronologie. la fin n'est pas la fin de tout, le héros ne meurt pas obligatoirement, le monde ne s'effondre pas. Il y a même des fins ouvertes à d'autres possibles. Mais en attendant l'histoire est terminée, l'intrigue, le sujet initial a été développé jusqu'à ses ultimes conséquences, le démon de Maxwell est content. Tout est rentré dans l'ordre, non pas "tout finit bien", mais tout est à présent ordonné, à sa place. Tout est clair, lisible : le puzzle est terminé. Le héros peut pleurer ou se réjouir. La vérité qui vaut à la page 305 du roman est donnée comme la déclaration finale, la vérité ultime sur ce qui est conté, le secret des secrets. Imaginez une histoire qui commence par la révélation d'un secret. Il faudra bien évidemment montr