Accéder au contenu principal

Un nouveau récit envoyé pour un appel à textes d'Otherlands

See original image
Le concours de nouvelles s'intitule Blitzkrieg Otherlands, il s'est terminé le 30 juin et j'ai eu beaucoup de chances parce que j'ai pu envoyé mon texte juste avant minuit, après les dernières corrections, mises à jour, relectures, intégration des critiques... C'est qu'on fait ça sérieusement, en plus !

Je remercie donc mes deux primo-lecteurs pour cette nouvelle, Elodie (merci pour les encouragements sur les trois premiers chapitres, ça m'a donné la motivation pour terminer la nouvelle à temps !) et David, non seulement pour sa relecture minutieuse au crayon de bois, mais aussi pour ses connaissances historiques sur la période. Une bonne séance de relecture, c'est un peu comme la javel pour les bactéries, ça détruit 99% des fautes, contradictions et autres erreurs. J'ai même trouvé le moyens de développer des passages que je n'avais pris le temps de faire avant, pris par l'écriture de l'histoire.

C'est que l'écriture était tendue vers la fin : vers la fin de chaque chapitre d'abord, mais aussi vers la fin de la nouvelle. J'avais même senti le besoin de l'écrire avant, quitte à revoir la transition par la suite.

Afficher l'image d'origineEt quelle fin ! L'appel à textes exigeait une nouvelle à chute, alors nous l'avouons, nous avons beaucoup chuté. Nous chutâmes plusieurs fois par jour, jusqu'à la chute finale. Dois-je faire pénitence ?

Pour ma défense, j'ai été attiré par le thème, une uchronie mâtinée de fantastique, et la mention de quatre œuvres : Le Maître du Haut Château par le Maître Philip K. Dick, Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro, un film à la fois beau et violent, Iron Sky, un film d'un réalisateur finlandais tourné à la façon "pulp", et le très poétique Hellboy tourné par le même Guillermo (Hellboy I est une réussite parfaite, le II me semble moins abouti).

Afficher l'image d'origineJ'ai donc tricoté ma nouvelle sur mesure pour ce concours. Je sais bien que la taille de mon texte excède un peu la norme : plus de 30 pages, alors qu'ils attendent des nouvelles de 3 ou 4 pages. Comme il n'y avait pas de maximum, je me suis cru permis d'en rajouter un peu, à la façon d'un film en 4 actes. J'espère que les producteurs apprécieront et que les spectateurs seront au rendez-vous.

Réponse quand ? Je ne sais pas, mais j'espère le plus tôt possible. Si la nouvelle n'est pas publiée dans cette anthologie, j'essaierai évidemment ailleurs ou autrement (dans un recueil personnel ?). Et si elle l'est ? Eh bien vous aurez droit à un autre article sur ce blog ;)

On croise les doigts...


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Eloge du vouvoiement

Ringard, le vouvoiement ? Le "vous" serait-il condamné à disparaître, comme le panda et l'éléphant d'Afrique ? Reconnaissons-le, le vouvoiement impose d'office une distance, une division des espèces. Il rappelle l'aristocratie, la relation de maître à serviteur. On ne veut plus vouvoyer car on ne veut plus de cette forme d'autorité, des relations à sens unique. On veut communiquer d'égale à égale entre deux amis potentiels, tu1 et tu2. Tu=tu Le tutoiement systématique, la féminisation des mots et le mariage gay sont les trois symboles du changement de paradigme qui s'opère sous nos yeux. Exit la société patriarcale et bienvenu dans le village planétaire. Celui où le personnel côtoie le privé. Où l'intime se donne à voir sur les réseaux sociaux. Les relations sont horizontales, la pyramide sociale a été remplacée par un monde plat. C'est plus simple, c'est plus sympathique, c'est plus rapide aussi. Mais n'a-t-on

Pour écrire, il me faut un plan

Pour écrire, il me faut un plan. Un squelette. Une espèce de filet tendu entre deux moments de l'histoire. Le début et la fin. Mais le début de l'histoire n'est pas nécessairement le début dans la chronologie. la fin n'est pas la fin de tout, le héros ne meurt pas obligatoirement, le monde ne s'effondre pas. Il y a même des fins ouvertes à d'autres possibles. Mais en attendant l'histoire est terminée, l'intrigue, le sujet initial a été développé jusqu'à ses ultimes conséquences, le démon de Maxwell est content. Tout est rentré dans l'ordre, non pas "tout finit bien", mais tout est à présent ordonné, à sa place. Tout est clair, lisible : le puzzle est terminé. Le héros peut pleurer ou se réjouir. La vérité qui vaut à la page 305 du roman est donnée comme la déclaration finale, la vérité ultime sur ce qui est conté, le secret des secrets. Imaginez une histoire qui commence par la révélation d'un secret. Il faudra bien évidemment montr

Retour sur l'atelier d'écriture de Guérande

Cela s'est déroulé 9 février dernier. L'atelier d'écriture s'est rempli très vite. Nous étions au complet, avec dix participants, pour la plupart aguerris, habités des ateliers d'écriture proposés par la médiathèque Samuel Beckett de Guérande. Ces ateliers, animés par des auteurs, ont la particularité de proposer à la fois des cycles complets, par exemple sur l'écriture d'une nouvelle, et des ateliers d'écriture ponctuels autour de jeux d'écriture. On s'y amuse, on s'étonne des histoires qu'on parvient à créer et on apprend à faire connaissance l'espace d'une journée. C'est ce type d'atelier que j'ai animé. C'est ainsi que j'ai découvert l'écriture de Maryvonne, de Joëlle, de Christian, de Marc, d'Hélène, de Catherine, de Jeanine, d'Helena, de Béatrice et de Monique. Je les remercie pour leurs belles productions, leurs idées de lecture ou d'ateliers. Je reviendrai à Guérande avec plai