Accéder au contenu principal

Retour sur l'atelier spécial science-fiction de Guérande

C'est à l'occasion du festival des science-fiction les Mycéliades que la médiathèque de Guérande m'a contacté. J'étais déjà intervenu deux fois par le passé et la nouvelle responsable, qui avait reçu de bons échos des ateliers, attendait de me voir à l'œuvre 😏. En tant qu'auteur des littératures de l'imaginaire, la science-fiction est un genre que j'affectionne, même si "le genre" est plus large que cela et peut englober également la fantasy, le fantastique, le steampunk, le dark romance, etc.

L'atelier a été l'occasion de parler de la science-fiction (dans laquelle nous vivons déjà, avec le téléphone portable, l'intelligence artificielle, la découverte d'exoplanètes...) mais surtout d'écrire des histoires, de plus en plus longues, jusqu'à inventer à plusieurs un scénario de film de SF.


J'ai aussi eu le plaisir de retrouver Hélène, une ancienne participantes de nos ateliers d'écriture à Guérande, qui en profité pour prendre quelques références sur Philip K. Dick, et Natalie, une autre participante qui avait publié un livre de poésie sur la gémellité. Elle m'a fait le plaisir de m'offrir un petit livre qu'elle avait lu avant de venir à l'atelier : un recueil de nouvelles de Ray Bradbury, l'auteur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451, accompagné d'un joli marque-page (merci !).

Pour ma part, j'écrirais bien une nouvelle d'anticipation qui aurait pour thème : "Un atelier à Guérande en 2025".  😋😎













 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Eloge du vouvoiement

Ringard, le vouvoiement ? Le "vous" serait-il condamné à disparaître, comme le panda et l'éléphant d'Afrique ? Reconnaissons-le, le vouvoiement impose d'office une distance, une division des espèces. Il rappelle l'aristocratie, la relation de maître à serviteur. On ne veut plus vouvoyer car on ne veut plus de cette forme d'autorité, des relations à sens unique. On veut communiquer d'égale à égale entre deux amis potentiels, tu1 et tu2. Tu=tu Le tutoiement systématique, la féminisation des mots et le mariage gay sont les trois symboles du changement de paradigme qui s'opère sous nos yeux. Exit la société patriarcale et bienvenu dans le village planétaire. Celui où le personnel côtoie le privé. Où l'intime se donne à voir sur les réseaux sociaux. Les relations sont horizontales, la pyramide sociale a été remplacée par un monde plat. C'est plus simple, c'est plus sympathique, c'est plus rapide aussi. Mais n'a-t-on

Retour sur l'atelier d'écriture de Guérande

Cela s'est déroulé 9 février dernier. L'atelier d'écriture s'est rempli très vite. Nous étions au complet, avec dix participants, pour la plupart aguerris, habités des ateliers d'écriture proposés par la médiathèque Samuel Beckett de Guérande. Ces ateliers, animés par des auteurs, ont la particularité de proposer à la fois des cycles complets, par exemple sur l'écriture d'une nouvelle, et des ateliers d'écriture ponctuels autour de jeux d'écriture. On s'y amuse, on s'étonne des histoires qu'on parvient à créer et on apprend à faire connaissance l'espace d'une journée. C'est ce type d'atelier que j'ai animé. C'est ainsi que j'ai découvert l'écriture de Maryvonne, de Joëlle, de Christian, de Marc, d'Hélène, de Catherine, de Jeanine, d'Helena, de Béatrice et de Monique. Je les remercie pour leurs belles productions, leurs idées de lecture ou d'ateliers. Je reviendrai à Guérande avec plai

Pour écrire, il me faut un plan

Pour écrire, il me faut un plan. Un squelette. Une espèce de filet tendu entre deux moments de l'histoire. Le début et la fin. Mais le début de l'histoire n'est pas nécessairement le début dans la chronologie. la fin n'est pas la fin de tout, le héros ne meurt pas obligatoirement, le monde ne s'effondre pas. Il y a même des fins ouvertes à d'autres possibles. Mais en attendant l'histoire est terminée, l'intrigue, le sujet initial a été développé jusqu'à ses ultimes conséquences, le démon de Maxwell est content. Tout est rentré dans l'ordre, non pas "tout finit bien", mais tout est à présent ordonné, à sa place. Tout est clair, lisible : le puzzle est terminé. Le héros peut pleurer ou se réjouir. La vérité qui vaut à la page 305 du roman est donnée comme la déclaration finale, la vérité ultime sur ce qui est conté, le secret des secrets. Imaginez une histoire qui commence par la révélation d'un secret. Il faudra bien évidemment montr