Accéder au contenu principal

Ma nouvelle sélectionnée pour le prix Rosny aîné 2016 !

Alors là, ça fait plaisir ! Ma nouvelle "Albert Cohen contre les méchants Qlipoths" est sélectionnée pour le premier tour du prix Rosny aîné qui récompense les meilleurs nouvelles publiées chaque année. Je crois que le prestige de la revue qui a publié ma nouvelle, la revue Gandhar de l'association éponyme, y est pour beaucoup. En effet, comment aurais-je pu espérer votre mon nom, Danny Mienski, apparaître à côté de pointures de la science-fiction comme Jean-Laurent Del Socorro, Léo Henry, Philippe Curval, Jean-Pierre Andrevon, Laurent Whale, Jeanne A-Debats et j'en passe !

Evidemment, ceux qui auront beaucoup publié en 2015 apparaissent plusieurs fois dans la liste et auront autant de chances supplémentaires d'être sélectionnés pour la finale. Si le nombre ne fait pas la valeur, elle est cependant le signe d'auteurs productifs, pour ne pas dire d'auteurs professionnels. Tous les auteurs de cette liste, loin s'en faut, ne vivent pas de leur plume. La SF reste avant tout une passion. Pour eux comme pour moi. Plutôt qu'un sentiment élitiste, comme celui de partager une invitation VIP pour une remise des prix avec petits fours et robes à paillettes, c'est ce goût pour l'avenir possible, pour l'hypothèse littéraire, le merveilleux scientifique, le sense of wonder diraient les Américains, qui nous réunit, avec tous nos lecteurs.




L'avenir est parfois improbable, l'argument intenable, la physique réduite à la pataphysique, comme dans ma nouvelle que certains jugeront un peu fofolle, légère, décalée... et ils auront raison ! L'intrigue s'appuie cependant sur de vraies recherches sur la Kabbale et la légende du Juif errant, même si elles sont un peu occultées par l'humour noir et la mauvaise foi du personnage principal...

Cette annonce me remotive pour écrire la fin de la nouvelle que j'ai commencé à écrire et pour reprendre ce roman inachevé qui dort dans les sous-dossiers de ma clef USB.

A propos de nouvelle, je viens d'envoyer ma participation pour un autre concours. Pas vraiment SF celui-là, mais il faut bien vivre, chère madame.

Et c'est bizarre, mais il y aussi de l'humour dans celle-ci.

Comme c'est bizarre...

Vous voulez soutenir Albert Cohen contre les méchants Qlipoths ?

Rien de plus simple :  choisissez un roman et une nouvelle dans la liste des textes sélectionnés (ou un autre qui vous aurait plu, publié en 2015 également), au maximum cinq œuvres par liste, et envoyez votre sélection à joseph.altairac@wanadoo.fr


Libellés :

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Eloge du vouvoiement

Ringard, le vouvoiement ? Le "vous" serait-il condamné à disparaître, comme le panda et l'éléphant d'Afrique ? Reconnaissons-le, le vouvoiement impose d'office une distance, une division des espèces. Il rappelle l'aristocratie, la relation de maître à serviteur. On ne veut plus vouvoyer car on ne veut plus de cette forme d'autorité, des relations à sens unique. On veut communiquer d'égale à égale entre deux amis potentiels, tu1 et tu2. Tu=tu Le tutoiement systématique, la féminisation des mots et le mariage gay sont les trois symboles du changement de paradigme qui s'opère sous nos yeux. Exit la société patriarcale et bienvenu dans le village planétaire. Celui où le personnel côtoie le privé. Où l'intime se donne à voir sur les réseaux sociaux. Les relations sont horizontales, la pyramide sociale a été remplacée par un monde plat. C'est plus simple, c'est plus sympathique, c'est plus rapide aussi. Mais n'a-t-on
Enregistrer un commentaire
Lire la suite

Pour écrire, il me faut un plan

Pour écrire, il me faut un plan. Un squelette. Une espèce de filet tendu entre deux moments de l'histoire. Le début et la fin. Mais le début de l'histoire n'est pas nécessairement le début dans la chronologie. la fin n'est pas la fin de tout, le héros ne meurt pas obligatoirement, le monde ne s'effondre pas. Il y a même des fins ouvertes à d'autres possibles. Mais en attendant l'histoire est terminée, l'intrigue, le sujet initial a été développé jusqu'à ses ultimes conséquences, le démon de Maxwell est content. Tout est rentré dans l'ordre, non pas "tout finit bien", mais tout est à présent ordonné, à sa place. Tout est clair, lisible : le puzzle est terminé. Le héros peut pleurer ou se réjouir. La vérité qui vaut à la page 305 du roman est donnée comme la déclaration finale, la vérité ultime sur ce qui est conté, le secret des secrets. Imaginez une histoire qui commence par la révélation d'un secret. Il faudra bien évidemment montr
Enregistrer un commentaire
Lire la suite

Retour sur l'atelier d'écriture de Guérande

Cela s'est déroulé 9 février dernier. L'atelier d'écriture s'est rempli très vite. Nous étions au complet, avec dix participants, pour la plupart aguerris, habités des ateliers d'écriture proposés par la médiathèque Samuel Beckett de Guérande. Ces ateliers, animés par des auteurs, ont la particularité de proposer à la fois des cycles complets, par exemple sur l'écriture d'une nouvelle, et des ateliers d'écriture ponctuels autour de jeux d'écriture. On s'y amuse, on s'étonne des histoires qu'on parvient à créer et on apprend à faire connaissance l'espace d'une journée. C'est ce type d'atelier que j'ai animé. C'est ainsi que j'ai découvert l'écriture de Maryvonne, de Joëlle, de Christian, de Marc, d'Hélène, de Catherine, de Jeanine, d'Helena, de Béatrice et de Monique. Je les remercie pour leurs belles productions, leurs idées de lecture ou d'ateliers. Je reviendrai à Guérande avec plai
Enregistrer un commentaire
Lire la suite