Accéder au contenu principal

La prochaine étape : la publication d'un roman

J'ai déjà écrit cinq romans. Le premier était un roman de science-fiction, L'Empire du clonage, inspiré d'un jeu de rôles que j'avais créé, une oeuvre de jeunesse écrite à la main, le deuxième était un polar ésotérique, le troisième s'intitulait Atlantis et devait avoir une suite (que je n'ai jamais écrite).

Je n'ai véritablement été fier que de mon quatrième roman, La Caravane des sables, que j'ai envoyé à tous les éditeurs de science-fiction qui publient de nouveaux auteurs francophones (autant dire que la liste est vite faite, une dizaine de noms tout au plus...). Les réponses ont parfois été encourageantes tant dire que la liste est vite faite, une dizaine de noms tout au plus...). Les réponses ont parfois été encourageantes mais toujours négatives.

" Votre roman est tout ce qu’il y a de plus sympathique, avec une écriture agréable et un monde intéressant, mais ne correspond pas vraiment à ce que nous souhaitons publier — à savoir davantage de la science-fiction tournée vers le space opera ou la hard science. " (Le Belial')
Je prévois également de l'envoyer à un concours de romans pour le Prix de l'Imaginaire, organisé les Editions Nouvelles Plumes et France Loisirs, dont la date de clôture est le 31 mars 2014. Cela me laisse le temps de retravailler le texte, et en particulier les premières pages, qui sont toujours si importantes...

La prochaine étape sera, je l'espère, la publication d'un roman en version papier par une maison d'édition qui seule, en France, apporte à son auteur le statut d'écrivain.
Aux Etats-Unis, la novella est plus répandue et de nombreux auteurs sont reconnus comme écrivains et auteurs de nouvelles. La nouvelle peut être considérée comme un genre à part et peut-être plus exigeant que le roman, où toutes sortes de digressions sont possibles (les souvenirs d'enfance du héros, ce qui se passe en parallèle dans un autre lieu, une explication historique, etc.). Je conseille d'ailleurs aux apprentis écrivains de s'exercer sur des nouvelles avant d'écrire leur roman, un peu comme les jeunes réalisateurs commencent par des courts métrages avant de tourner leur premier film...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Eloge du vouvoiement

Ringard, le vouvoiement ? Le "vous" serait-il condamné à disparaître, comme le panda et l'éléphant d'Afrique ? Reconnaissons-le, le vouvoiement impose d'office une distance, une division des espèces. Il rappelle l'aristocratie, la relation de maître à serviteur. On ne veut plus vouvoyer car on ne veut plus de cette forme d'autorité, des relations à sens unique. On veut communiquer d'égale à égale entre deux amis potentiels, tu1 et tu2. Tu=tu Le tutoiement systématique, la féminisation des mots et le mariage gay sont les trois symboles du changement de paradigme qui s'opère sous nos yeux. Exit la société patriarcale et bienvenu dans le village planétaire. Celui où le personnel côtoie le privé. Où l'intime se donne à voir sur les réseaux sociaux. Les relations sont horizontales, la pyramide sociale a été remplacée par un monde plat. C'est plus simple, c'est plus sympathique, c'est plus rapide aussi. Mais n'a-t-on

Pour écrire, il me faut un plan

Pour écrire, il me faut un plan. Un squelette. Une espèce de filet tendu entre deux moments de l'histoire. Le début et la fin. Mais le début de l'histoire n'est pas nécessairement le début dans la chronologie. la fin n'est pas la fin de tout, le héros ne meurt pas obligatoirement, le monde ne s'effondre pas. Il y a même des fins ouvertes à d'autres possibles. Mais en attendant l'histoire est terminée, l'intrigue, le sujet initial a été développé jusqu'à ses ultimes conséquences, le démon de Maxwell est content. Tout est rentré dans l'ordre, non pas "tout finit bien", mais tout est à présent ordonné, à sa place. Tout est clair, lisible : le puzzle est terminé. Le héros peut pleurer ou se réjouir. La vérité qui vaut à la page 305 du roman est donnée comme la déclaration finale, la vérité ultime sur ce qui est conté, le secret des secrets. Imaginez une histoire qui commence par la révélation d'un secret. Il faudra bien évidemment montr

Retour sur l'atelier d'écriture de Guérande

Cela s'est déroulé 9 février dernier. L'atelier d'écriture s'est rempli très vite. Nous étions au complet, avec dix participants, pour la plupart aguerris, habités des ateliers d'écriture proposés par la médiathèque Samuel Beckett de Guérande. Ces ateliers, animés par des auteurs, ont la particularité de proposer à la fois des cycles complets, par exemple sur l'écriture d'une nouvelle, et des ateliers d'écriture ponctuels autour de jeux d'écriture. On s'y amuse, on s'étonne des histoires qu'on parvient à créer et on apprend à faire connaissance l'espace d'une journée. C'est ce type d'atelier que j'ai animé. C'est ainsi que j'ai découvert l'écriture de Maryvonne, de Joëlle, de Christian, de Marc, d'Hélène, de Catherine, de Jeanine, d'Helena, de Béatrice et de Monique. Je les remercie pour leurs belles productions, leurs idées de lecture ou d'ateliers. Je reviendrai à Guérande avec plai