Accéder au contenu principal

Mon premier livre bientôt publié aux éditions Ex Aequo !


J'ai l'impression d'avoir posé un pied sur la Lune, d'avoir marqué au basket, d'avoir touché le cochonnet...

Les éditons Ex Aequo vont publier mon premier recueil de nouvelles fantastiques !

L'éditrice m'a laissé un message, je l'ai rappelée, nous avons discuté longtemps, littérature fantastique, édition... Il s'agit d'un contrat à compte d'éditeur, c'est-à-dire un contrat traditionnel, entièrement à la charge de l'éditeur, avec un pourcentage sur les ventes, etc.

Les éditions Ex Aequo possède un catalogue de 280 titres et 130 auteurs, répartis sur différentes collections. Je serai édité dans la collection "Atlantéïs", destinée aux romans fantastiques, de science-fiction, de fantasy...

Mes premières impressions : il s'agit d'un éditeur qui prend à cœur son travail. L'éditrice m'a indiqué quelques points à revoir, notamment une erreur historique et accentuer le lien qui existait déjà entre les trois grosses nouvelles qui composent ce recueil. Elle souhaite pouvoir aussi présenter le livre à des Prix littéraires dans le domaine du fantastique. Distribué par Pollen, les livres des éditions Ex Aequo sont connus de nombreux libraires et de l'association des Romanciers nantais. Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs été édité chez Ex Aequo, dont J-M Pen et Thérèse André-Abdelaziz.




Il s'agira de ma première publication entièrement sous mon nom, et non plus d'une nouvelle retenue parmi les autres lauréats de l'anthologie. C'est une évolution classique pour nombre d'auteurs, comme Vanessa Terral, une auteur de romans fantastiques que j'ai rencontrée récemment. D'abord les publications amateurs, puis les concours de nouvelles, puis les recueils et les romans...

De quoi ça parle ? Sans déflorer le sujet (j'y reviendrai dans un autre post), il s'agit d'un ensemble de trois récits fantastiques écrits sur le même thème, celui d'un amour impossible qui traverse différentes époques, un homme et une femme en proie à des forces qui les dépassent... Les nouvelles, qui sont presque des novellas par leur taille, se suivent jusqu'au dénouement final, qui donne un nouveau regard sur l'ensemble. Les nouvelles font référence l'une à l'autre, s'imbriquent à la façon d'une "poupée gigogne". La construction rappelle un autre roman fantastique, Le Manuscrit trouvé à Saragosse de Jan Potocki. L'un des textes fait également un clin d'œil au fantastique français, La Vénus d'Ille de Mérimée.

Comme je pouvais proposer une couverture pour le livre, j'ai soumis le projet à l'atelier dessin du Lycée La Herdrie à Basse-Goulaine. Les élèves ont été enchantés par le projet. Ils travaillent actuellement sur une couverture couleur et des illustrations intérieures pour les trois nouvelles qui composent le recueil. Je dois les rencontrer en mars. J'ai hâte de voir ça !

La sortie du livre est prévue pour Pâques, il sortira à la fois en papier et en numérique.


Après avoir atteint la Lune, il faut réussir à revenir sur Terre. Le travail de l'éditeur se termine là où commence celui de l'écrivain (et non l'inverse, comme beaucoup le croient). Quand on n'est pas un auteur connu, publié chez un éditeur reconnu, il faut donner beaucoup de soi pour arriver à se faire connaître, justement. Concrètement, cela veut dire tout un travail de communication : parler de son livre aux libraires, rechercher des salons ou des lieux de dédicaces, etc..

Certains ont des métaphores délicieuses : aller au charbon, mettre la main dans le cambouis, suer sang et eau... Ça donne envie, n'est-ce pas ?

Bientôt, la suite des aventures de Danny Mienski, jeune auteur dans la jungle de l'édition :)


Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Eloge du vouvoiement

Ringard, le vouvoiement ? Le "vous" serait-il condamné à disparaître, comme le panda et l'éléphant d'Afrique ? Reconnaissons-le, le vouvoiement impose d'office une distance, une division des espèces. Il rappelle l'aristocratie, la relation de maître à serviteur. On ne veut plus vouvoyer car on ne veut plus de cette forme d'autorité, des relations à sens unique. On veut communiquer d'égale à égale entre deux amis potentiels, tu1 et tu2. Tu=tu Le tutoiement systématique, la féminisation des mots et le mariage gay sont les trois symboles du changement de paradigme qui s'opère sous nos yeux. Exit la société patriarcale et bienvenu dans le village planétaire. Celui où le personnel côtoie le privé. Où l'intime se donne à voir sur les réseaux sociaux. Les relations sont horizontales, la pyramide sociale a été remplacée par un monde plat. C'est plus simple, c'est plus sympathique, c'est plus rapide aussi. Mais n'a-t-on

Pour écrire, il me faut un plan

Pour écrire, il me faut un plan. Un squelette. Une espèce de filet tendu entre deux moments de l'histoire. Le début et la fin. Mais le début de l'histoire n'est pas nécessairement le début dans la chronologie. la fin n'est pas la fin de tout, le héros ne meurt pas obligatoirement, le monde ne s'effondre pas. Il y a même des fins ouvertes à d'autres possibles. Mais en attendant l'histoire est terminée, l'intrigue, le sujet initial a été développé jusqu'à ses ultimes conséquences, le démon de Maxwell est content. Tout est rentré dans l'ordre, non pas "tout finit bien", mais tout est à présent ordonné, à sa place. Tout est clair, lisible : le puzzle est terminé. Le héros peut pleurer ou se réjouir. La vérité qui vaut à la page 305 du roman est donnée comme la déclaration finale, la vérité ultime sur ce qui est conté, le secret des secrets. Imaginez une histoire qui commence par la révélation d'un secret. Il faudra bien évidemment montr

Retour sur l'atelier d'écriture de Guérande

Cela s'est déroulé 9 février dernier. L'atelier d'écriture s'est rempli très vite. Nous étions au complet, avec dix participants, pour la plupart aguerris, habités des ateliers d'écriture proposés par la médiathèque Samuel Beckett de Guérande. Ces ateliers, animés par des auteurs, ont la particularité de proposer à la fois des cycles complets, par exemple sur l'écriture d'une nouvelle, et des ateliers d'écriture ponctuels autour de jeux d'écriture. On s'y amuse, on s'étonne des histoires qu'on parvient à créer et on apprend à faire connaissance l'espace d'une journée. C'est ce type d'atelier que j'ai animé. C'est ainsi que j'ai découvert l'écriture de Maryvonne, de Joëlle, de Christian, de Marc, d'Hélène, de Catherine, de Jeanine, d'Helena, de Béatrice et de Monique. Je les remercie pour leurs belles productions, leurs idées de lecture ou d'ateliers. Je reviendrai à Guérande avec plai